Président : M. BRIERE Bernard
57 Parc d’Armor
n°1 Route de Ker Jacot
44740 BATZ/SUR/MER
Tél. 02 40 01 30 47 – Port. 06 80 13 32 68
Batz/sur/mer, le 15 Juin 2006.
MINISTERE DE L’INTERIEUR
Place BEAUVAU
75008 PARIS
Lettre recommandée avec A.R. RA 51959266 6FR
A l’attention de Monsieur le Ministre SARKOZY
Monsieur le Ministre,
Je me permets d’attirer votre attention sur les derniers évènements survenus avec des chiens de différentes races.
Ces faits sont malheureux mais doivent être étudiés au cas par cas.
On ne peut que constater que la loi de 1999 n’a pas eu prise sur ces évènements dramatiques.
Je pense qu’il serait souhaitable de réunir d’urgence toutes les personnes compétentes sur ces problèmes de dérives avec des chiens qui sont détournés de leur utilité première : Ministère de l’Intérieur – Ministère de l’Agriculture – Société Centrale Canine – représentants des vétérinaires – représentants des sociétés protectrices des animaux – représentants des races concernées – éducateurs canin et toutes personnes pouvant par ses connaissances apporter une réponse à ces problèmes qui bien que très graves, restent des cas très isolés chez les molosses. Tout chien, quelque soit la race où sans race, peut s’il est élevé dans de mauvaises conditions où mis dans des mains d’irresponsables peut malheureusement être potentiellement dangereux.
Une meilleure traçabilité comme celle en vigueur par la Fédération Cynophile Internationale (F.C.I), pourrait exclure tous les chiens provenant du trafic clandestin qui voit arriver des chiots ou des adultes non sociabilisés, non sevrés, commerces très lucratifs des trafiquants de chiens, au détriment de nombreux éleveurs français qui ne comptent pas leur temps ni leur argent pour produire des chiots de bonne qualité et sevré dans les règles.
D’autre part, une application plus stricte de la loi déjà existante contre les personnes qui font un mauvais usage de leur chien serait indispensable.
J’attire votre attention sur le fait d’interdire telle ou telle race aurait un effet désastreux et obtiendrait l’effet contraire recherché, car si une ou plusieurs races étaient interdite sur notre territoire, elles seraient immédiatement remplacées par d’autres races ou sans race non interdites. Le choix pour les personnes malfaisantes est illimité et je pense que c’est plus vers l’individu qu’il faut se pencher, le chien n’étant pour ces personnes qu’un instrument.
Pour ma part, je suis à votre disposition pour vous rencontrer, soit à votre ministère où tout autre endroit de votre choix.
Je vous souhaite bonne réception de la présente, et vous remercie du temps que vous avez bien voulu consacré à lire ce courrier.
Recevez, Monsieur le Ministre de l’Intérieur, l’expression de ma plus haute considération.
Le président BRIERE Bernard
Double : Président de la Société Centrale Canine
: Ministère de l’Agriculture